1) Infos diverses
:
Les manifs du matin : 70 000 à Grenoble (avec des salariés
du privé : Schneider, Alstom...), 2000 à La Tour du Pin.
L'accueil de la population était très favorable.
Dans le primaire, 50% des enseignants sont en grève reconductible.
Aujourd'hui, le pourcentage doit se monter à 75%.
L'Autonome des transports (2ème syndicat des transports ou syndicat
minoritaire ?) n'appelle pas à la grève reconductible.
Thibaut rencontrerait les députés de l'UMP pour discuter
les points négociables ( ?)
Une bonne nouvelle : le syndicat CGT mine-énergie appelle à
la grève reconductible à partir du 3 juin.
Rencontre d'hier avec Colombier : Il se dit impatient de discuter des
réformes à l'Assemblée nationale.
Mais si on attend ça, on va perdre : les projets doivent être
retirés avant.
2) Vote de la reconduction
de la grève chez les instit : unanimité moins 1 abstention.
3) Actions :
- Préparation de l'AG interprofessionnelle (Voir compte-rendu
ci-dessous)
- Rappel du RDV de demain matin devant le lycée Aubry à
9H45 : accueil d'une délégation composée de la
rectrice, de la présidente de région et de chefs d'entreprise.
- Vendredi : pique-nique aux Lilattes à midi, avec préparation
des " chasubles " (prévoir des feutres et des slogans
: les affiches sont fournies), suivi de la constitution d'une grande
chaîne humaine intitulée " Solidarité public-privé
", qui devrait relier les services publiques de la ville.
- Mardi 3, concert : les précisions vont suivre.
Syndicats présent
:
SUD AREA, snudi-FO, FSU (SNUIPP), SUD télécom, CGT-finances
et UNSA (SNUI et SE), communaux CGT, PAS, SNAM, SPEN, SGEN-CFDT et SNES.
Il y avait aussi des parents d'élève, des DDEN et des
enseignants non-syndiqués.
Chaque catégorie
professionnelle présente ses revendications :
1) Enseignants
:
- pb des maternelles : Ferry peut soutenir qu'elles ne disparaitront
pas, car en fait, ce sont les enseignants qui vont disparaître
des écoles maternelles.. Ce ne sera plus une école.
- Mise en réseau des écoles : gestion des écoles
à l'échelle de 10 ou 15 communes, par des conseils d'administration
comprenant des politiques locaux. Les élus sont sollicités
pour voir comment gérer le nombre des classes à l'économie.
Regroupement des écoles lié au regroupement de communes.
- Le Collège Champfleuri travaille pour mobiliser et ça
paie : aujourd'hui 85% de profs et 93 % d'ATOSS en grève pour
une vingtaine de collègues mobilisés régulièrement.
- Collège Pré-Béni : ils restent en grève
et unis. Suite à l'AG de lundi matin, les profs prennent les
3èmes tout en restant grévistes. 22 grévistes.
De grosses pressions sont exercées sur les collègues .Ils
verront lundi en fonction de la mobilisation.
2) Médecin
scolaire
1250 médecins font grève administrative. Ils sont passés
au conseil général, alors que les infirmières restent
Ed Nat. Ils ont une formation de santé publique. Leur disparition
inquiète beaucoup les profs des lycées techniques car
ce sont eux qui agréent les élèves pour la conduite
des machines dangereuses. Leur avis permet de réorienter un élève
sur un métier qui lui convient mieux.
3) Le CIO Bourgoin
a reçu la lettre du transfert à la région avant
même le vote de la loi. La région décide déjà
des sections à ouvrir. Chaque région mettra en uvre
une orientation et une incitation à prendre certaines filières.
Il est possible qu'ils interviennent dans tous les centres de formation
et donc leur mission sera diluée et inefficace et insuffisante.
Il n'y aura plus de pilotage national des orientations. Il n'y a déjà
plus de concours ; il n'y a que 4 centres de formation en France : pas
en Rhône-Alpes.
11 sur 15 en grève reconductible.
3) Personnel
IEN : Réduction de crédits, suppressions des formations...
ces mesures accompagnent la décentralisation.
4) SUD AREA
: ils ont fait les jours de grève nationale. C'est difficile
de se mettre en grève : temps partiels , isolement, taux de syndicalisation
faible, pressions font que c'est dur. Dans le privé les responsables
syndicaux se contentent souvent d'un affichage. Pas d'AG.
5) Impôts
: LtdPin 84 %, BJ 51 % en grève aujourd'hui. aujourd'hui . Ceux
qui se mobilisent sentent que c'est un pb de société et
pas seulement un pb de retraite. C'est là qu'il faut appuyer.
Baisse de l'impôt sur le revenu, de l'ISF... Qui va payer sinon
les salariés ? et de façon injuste, par les impôts
locaux.
On demande de privilégier les gens imposables qui sont "
de bons clients ", d'aller vite. Les agents sont notés en
fonction des redressements qu'ils opèrent.
6) France Télécom
" On s'est fait privatiser ; les communications sont devenues une
marchandise. "
Le but initial est de démontrer l'incapacité de l'état
à rendre le service. Les personnels ont été délocalisés,
ils ont changé de métier et pas de pot, on s'est adapté
! Le taux de suicide à France Télécom est cependant
supérieur à celui des prisons.
2ème façon : faire faire des dettes à FT par l'achat
de société, mais Vivendi a fait mieux. Comme les chemins
de fer anglais, le réseau s'abîme et va se détériorer
très vite.
Le choix est fait de ne pas arroser partout le réseau mobile
: sur-équipement en ville, sous équipement à la
campagne. L'offre internet aux écoles n'a pu se faire car le
privé ne pouvait suivre au niveau prix. Concurrence ! commerce
!
La moyenne d'âge est 46 ans et demi.
7) Communaux
:
En grève sur les temps forts.
Difficulté de toucher tout le monde qui est éclaté,
à temps partiel . Peu de participation aux manifs
Discussion : ne pas sous-estimer le soutien du privé. Ouvrons
les yeux ! Soyons solidaires !
2 abstentions, 0
contre, 27 pour
Comme à Paris le 25 mai et partout en province,
les salariés du privé et du public (personnel de l'éducation
national, des impôts, de télécom, communal), les
parents d'élèves et les DDEN présents à
l'assemblée interprofessionnelle de Bourgoin le 27 mai 2003
demandent solennellement aux dirigeants des confédérations
nationales qu'ils appellent à la grève générale
jusqu'au retrait du plan de décentralisation, du plan Fillon
et de l'abrogation des mesures Balladur.