Profs de philo
: 12 collègues se sont réunis ; 10 n'iront pas chercher
les copies
Seront dans les centres pour faire passer l'info.
Rdv samedi à 14h au Tonneau de Diogène
AG 1er degré
Grenoble : La grève reconduite chaque jour mobilise de moins
en moins ; besoin de rester mobilisés. La grève reconduite
désormais sur les temps forts. Les réseaux doivent être
maintenus.
IUFM : FSU
n'a pas siégé au CA de l'IUFM. Lecture d'une motion expliquant
la situation. Parallèlement 60 personnes soutenaient l'initiative
à l'extérieur.
CTPA : les représentants syndicaux membres du Comité technique
paritaire sont entrés dans le rectorat pour signifier qu'ils
ne siégeraient pas. Ils sont entrés sous les sifflets
et les insultes de personnes rassemblées devant le rectorat.
Collège
de Jarrie a revoté la grève. Lettre aux organisations
syndicales : rappel des revendications, demande de grève générale
interpro public privé.
Roland (prof
de philo) : simulacre de bac ; demande un appel à ne pas
prendre les copies
SMH : constat
que grève reconductible s'affaisse ; s'inscriront dans les temps
forts. Demande d'actions fortes : occupation du rectorat.
Simon (étudiant)
: dénonce l'intervention musclée des forces de police
devant le rectorat à 14h
AG des universités
(Simon et Bernard Floris) : 650 personnes.
Ont voté la motion du lycée Louise Michel : montée
massive à Paris à l'Assemblée nationale (1,5 million
de personnes); " c'est très facile et ça se fait
très vite ".
Ont voté pour la grève générale et considèrent
que les syndicats ont commis une erreur historique en n'y appelant pas.
Mise en place d'une coordination interpro se réunissant tous
les jours à 17h à l'amphi 1 de l'université Sthendal.
Ont voté une motion condamnant la répression policière.
Rémi :
tout le monde d'accord sur la grève générale ;
la question est de savoir ou et comment elle se décide.
Propose des actions plutôt que de voter comme on le fait depuis
un mois des motions appelant à la grève générale.
Propose un blocage de Grenoble mardi prochain.
D'accord pour une manif à Paris, mais est-ce que c'est la solution
pour gagner ?
C'est l'extension de la grève qui nous fera gagner.
Meylan :
le bac a eu lieu dans des conditions très " limite "
de surveillances. Le mouvement est positif et la bataille n'est pas
encore perdue.
Françoise
(FSU) : l'organisation d'un voyage à Paris est difficile,
longue et coûteuse. Pour 1,5 million à Paris, il faudrait
10000 isérois, cela serait inédit.
Précise que les orientations des syndicats sont définies
par les syndiqués.
Pense que ce serait une erreur grave d'arrêter le mouvement car
il y a des mobilisations fortes dans de nombreux secteurs (exemple Banque
de France présente dans le cortège aujourd'hui)
Marie-Laurence
(FSU) : se demande où est l'erreur historique de la FSU dans
ce mouvement. Est-ce d'avoir pris la responsabilité d'appeler
à la grève reconductible et d'avoir tout fait pour l'élargir.
Zuria (mère
d'élève) : constate que la grève est longue.
Volonté de bloquer le rectorat, bloquer le bac.
Mathilde :
dossier historique avec enjeu de taille importante. Lors des actions
de blocage, il est nécessaire de faire attention aux problèmes
de sécurité.
Demande une expression de l'AG face à la répression policière.
Jean : la
FSU défend le bac, premier diplôme universitaire national
et la valeur du bac en temps que tel. Il ne faut pas bloquer le bac
car il y a partout des gens qui veulent arriver au contrôle continu
et ce serait les servir.
Le report a été demandé à tous les niveaux
départemental et national.
Gouvernement qui a des méthodes dictatoriales, il faut bloquer
les projets actuels et avoir un mouvement suffisamment soudé
et uni ; un choix de société.
Jean-Luc :
Nous n'avons jamais connu un mouvement de cette ampleur et il n'est
pas terminé. Nous avons besoin d'un réel débat
sur la stratégie à tenir mais il faut rester honnête
et respecter ses engagements syndicaux ce qui n'a pas été
le cas de la part d'une organisation aujourd'hui
Valérie
: Est allée à la fac le 15 mai débattre de
la grève et a constaté que rien ne se passait. Il lui
semble que la mobilisation étudiante n'a pas encore eu lieu.
Un étudiant dans la salle confirme et le regrette.
Vincent :
Le conseil d'administration du collège de Vizille a voté
contre le recrutement des assistants d'éducation à une
très large majorité ce soir. L'opération menée
aujourd'hui devant le lycée de Vizille s'est bien passée
(distribution de tracts aux candidats au bac)
Il y a actuellement un recul de la grève sur le secteur de Vizille
mais toutes les actions menées ont été positives
et ont permis de créer des liens interprofessionnels entre les
salariés du secteur. Une majorité a voté la suspension
de la grève reconductible mais sera en grève sur les temps
forts
Michel, prof
de philo : Je ne suis pas en grève pour bloquer le bac mais
c'est parce que je suis en grève que le bac ne pourra pas se
dérouler normalement
Une gréviste
de la DDE remercie tous ceux qui ont répondu à leur
appel mardi. Elle précise que les difficultés persistent
pour les accidentés et leurs familles.
Un gréviste
appelle à ce que chaque AG d'établissement se prononce
de nouveau sur le blocage du bac.