|  
       Un 
        10 septembre 2003 
      FERC-CGT 
        * FNEC-FP FO * FSU * PAS 
        SGEN-CFDT * SUD Éducation * UNSA éducation 
       
         
           
             
               
                 
                  L'intersyndicale 
                    de l'Éducation nationale rappelle le contentieux qui 
                    pèse sur la rentrée :  
                 
                 
                  *des moyens largement insuffisants :  
                  - fermetures de classes,  
                  - recrutement insuffisant de personnels titulaires,  
                  - augmentation de l'emploi précaire, 
                  *le dossier des retraites,  
                  *le maintien de la décentralisation des personnels techniciens 
                  et ouvriers de service (TOS),  
                  *la suppression de postes de MI-SE et la mise en place des assistants 
                  d'éducation, contestée tant sur le nombre que 
                  sur le statut,  
                  *le licenciement des aides-éducateurs (emploi-jeunes), 
                  *les projets sur l'enseignement supérieur,  
                  *les salaires et le pouvoir d'achat,  
               
              LES 
                REVENDICATIONS DEMEURENT 
             
           
         
       
      Le 
        gouvernement refuse de négocier le paiement des jours de grève 
        et impose des retenues sur salaires abusives.  
      À 
        l'appel de l'intersyndicale 
        Rassemblement  
        Mercredi 10 septembre 2003  
        à 16h00 devant le Rectorat de Grenoble, 
        à 16h30 devant la Préfecture.  
         
      Le 
        CDEN (Comité Départemental de l'Education Nationale) se 
        réunira à 17h, présidé par le nouveau préfet 
        de l'Isère. L'intersyndicale a demandé à être 
        reçue auparavant.  
      L'intersyndicale 
        appelle les personnels à participer aux différentes assemblées 
        locales, à faire l'état des lieux des besoins et des revendications 
        et à mettre en place localement actions et mobilisations en réactivant 
        les réseaux mis en place au printemps. 
      [Voici le texte (en 
        cours de validation par les organisations appelantes) concernant le rassemblement 
        du 10/09/03] 
        ______________________________________________________________________________ 
       
        <<Appel commun au 10-09-03.rtf>> 
        > Vous trouverez en pièce jointe la proposition d'appel commun 
        au 10/09 après relecture FSU de la 1° mouture. 
        > Merci de nous transmettre votre accord ou vos modifications. 
        > La demande d'audience et l'annonce des rassemblements ont été 
        transmises en préfecture. 
        > Amicalement, Blaise PAILLARD (FSU) 
        
       Réactions 
        du PASsant  
       Message du 
        8 septembre aux syndicats de l'Isère 
      J'ai soumis au "bureau 
        directeur" du PAS le projet de texte "APPEL COMMUN au 10 SEPTEMBRE" 
        et ce texte a suscité quelques débats
 par messagerie 
        interposée. 
        En l'état actuel de nos échanges, nous ne pouvons pas signer 
        au bas du parchemin. Nous conclurons et prendrons une "position officielle" 
        mardi 9 septembre au cours d'une assemblée générale. 
        Il est vrai que pratiquement, il y a urgence pour le mercredi, mais l'urgence 
        n'excuse pas tout.  
        Les collègues qui se sont exprimés à ce sujet sont 
        encore déterminés et ne baissent pas les bras, mais ils 
        ont eux aussi été déçus de la fin en queue 
        de poisson que nous avons tous connu en juin. 
        Je vous livre ici quelques réflexions relatives à cette 
        seconde mouture, sans esprit de polémique, mais pour que vous mesuriez 
        notre hésitation à signer un appel sous cette forme : je 
        suppose qu'il n'y a pas qu'au PAS que le débat se développe 
        sur les suites à donner au mouvement social qui semble seulement 
        suspendu pour beaucoup, et je suppose aussi que vous avez entendu également 
        dans vos instances des discours différents. 
        Marcel Dupasse / 8 septembre 
       Annexes  
      
        
          |  
             "Où 
              sont passés les emplois-jeunes aides-éducateurs ? 
              disparus ? qu'en disent les syndicats qui les syndiquaient ? plus 
              rien ? Il manque donc une ligne demandant des postes de titulaires 
              dans le premier degré pour exercer les fonctions qu'ils assumaient 
              : au moins les BCD, l'informatique, l'aide à l'intégration 
              et le bon déroulement 
              des ateliers, pour ne pas parler du reste... " 
            "On ne 
              parle plus de l'AIS ! pourtant, la situation n'est pas des plus 
              brillantes : postes psy, postes G, etc.  
              Notre système de santé menacé... aux oubliettes 
              également." 
            "Le cadre 
              OMC-AGCS-Déficit budgétaire-Buxelles-Europe est aussi 
              absent et pourtant permet de mettre en lien tous les reculs sociaux 
              qui tombent sur les salariés, fonctionnaires ou non. Nos 
              revendications doivent porter en même temps en amont (AGCS, 
              Europe libérale, Pollution, Productivisme
) et en aval 
              (retraite, décentralisation, précarisation,
) 
               
              "Va-t-on continuer la danse des journées catégorielles 
              sans possibilité d'action interprofessionnelle généralisée 
              ?  
       | 
           
             Seule une mobilisation 
              solidaire et interprofessionnelle a des chances de nous faire repartir. 
              Voilà ce que j'ai envie de dire aux syndicats de l'intersyndicale 
              !" 
            "Si les 
              revendications demeurent, les presseurs de bouton et les veilleurs 
              de marmite en ébullition aussi. 
              Je pense qu'il y a contradiction à être présent 
              avec des syndicats qui n'ont jamais appelé à une grève 
              interprofessionnelle." 
            "Pour le 
              PAS, l'AGU Nord Isère est plus cohérente que cet appel 
              du 10 septembre." 
            "Je pense 
              que dans la continuité de l'appel interprofessionnel d'avant 
              l'été (où est-il actuellement ?) nous devrions 
              dans l'appel du 10 septembre, rejoindre les intermittents dans leur 
              mouvement en y associant nos revendications. De même que localement, 
              partout où il y a des plans sociaux, rejoindre les mouvements 
              en y apportant nos revendications d'enseignants qui concernent en 
              grande partie les enfants des autres salariés." 
            "Cette 
              liste fourre-tout (les sigles des syndicats, pas les revendications) 
              est surprenante : je ne peux pas actuellement m'associer à 
              la CFDT qui appelle sur ce papier à revoir le dossier des 
              retraites alors qu'elle l'a signé."  
       | 
         
       
      Message du 9 
        septembre aux mêmes syndicats 
      Je vous ai écrit 
        hier que nous avions ce mardi 9 septembre une assemblée générale 
        du PAS pour, entre autres choses, discuter du projet de texte "APPEL 
        COMMUN au 10 SEPTEMBRE". 
        Je vous ai communiqué hier les premiers éléments 
        de notre débat, voici la suite, tout aussi invalidante que les 
        préalables. 
      Je ne vous réchauffe 
        pas les annexes de la veille, bien qu'elles ne soient pas démenties. 
        Le tour de table révèle la même morosité au 
        premier abord à la lecture de l'appel, et la même volonté 
        pourtant de ne pas en rester là. Je n'ai pas le temps de faire 
        de la littérature et je cite quelques paroles qui traduisent le 
        climat général de nos échanges. 
      
        -  A entendre les 
          déclarations d'apaisement (débat sur la sécurité 
          sociale reportée, décentralisation ajournée, crédits 
          débloqués - ou seulement promis - dans l'urgence pour 
          tel ou tel problème critique
), le gouvernement craint que 
          la marmite ne déborde, surtout qu'il a fait très chaud 
          ! pas le moment de faire une erreur stratégique en "opposant" 
          à nos dirigeants et à leurs représentants une molle 
          déclaration de principe qui ne peut que les faire doucement rigoler, 
          au vu de ce qu'ils n'ont pas lâché précédemment 
          avant l'été.
 
       
      
        - Décalage 
          flagrant entre la teneur de ce texte et la situation actuelle : ce texte 
          pourrait dater de novembre 2002 
 depuis il s'est passé 
          des choses. Après 5 ou 6 semaines de conflits (selon les sources), 
          deux mois de "vacances" et ses rendez-vous de l'été, 
          et une rentrée prévisible depuis longtemps puisque le 
          calendrier n'est pas encore aboli, on ne peut pas faire et écrire 
          comme si mai-juin-2003 n'avait pas existé. 
 
       
      
        - En mai-juin, nous 
          avons connu l'unité syndicale (dans les grandes lignes, pas forcément 
          sur tous les points, ni sur toutes les modalités souhaitées) 
          car chacun a mis un peu d'eau dans son vin tant l'enjeu était 
          de taille
 des appels et textes de déclarations ont même 
          été relus et signés sur pied, place de Verdun dans 
          l'urgence du mouvement. Nous n'avons aucune intention de miner cette 
          unité syndicale tant idéalisée par les masses populaires 
          et les forces vives de la Nation, mais nous tenons à la préserver 
          pour des questions essentielles quand les enjeux en valent la chandelle.
 
       
      
        - Les actions, même 
          de protestation, ne peuvent plus rester sur un plan corporatiste et 
          même seulement strictement professionnel. Nous nous sommes battus 
          au printemps pour autre chose, vous aussi peut-être. "Un 
          autre monde est possible", n'est-il pas ? Il ne s'agit pas de souffler 
          la mèche au moment où les licenciements fleurissent dans 
          les entreprises, où le premier ministre et ses caciques déclarent 
          qu'il n'y aura pas plus de dépenses, mais seulement des transferts 
          d'un ministère à l'autre selon l'urgence, l'intermittence 
          touchant maintenant les crédits du budget public. Plus une seule 
          touche interprofessionnelle, dommages collatéraux ou dommages 
          et intérêts ?
 
       
      
        - Pourquoi ne pas 
          être plus offensif ? Nous ne savons sans doute pas le faire, et 
          les organisations sont aussi démunies que les individus rencontrés 
          dans les différentes assemblées de rentrée. La 
          même pratique syndicale se profile : une journée de grève, 
          coup de semonce, sommations d'usage, je te montre les dents
 je 
          râle et je dis que je suis encore vigilant, mais comment l'autre 
          le croirait-il ? 
 
       
      
        - Relativement aux 
          revendications, c'est le moment de faire une pause et de mettre à 
          plat : un seul exemple, les aides-éducateurs qui ont été 
          si décriés (leur statut, pas leurs personnes, bien sûr), 
          allons-nous les regretter, verser des larmes sur leur précarité 
          et leur absence d'avenir ? Leur présence temporaire (une bonne 
          idée de gauche ! ) a révélé que les besoins 
          exprimés depuis longtemps (6 maîtres pour 5 classes, par 
          exemple, vous vous souvenez ?) étaient réels, puisque 
          de nouvelles tâches et de nouvelles pratiques ont pu se développer 
          dans les écoles. 
 
          Et Gloups : on revendique toujours le "paiement des jours de grève" 
          ! ?! 
       
      
        - Cette journée 
          du 10 septembre, même annoncée une semaine avant, et même 
          relookée localement par la tenue du CDEN, paraît un rien 
          décalée
 dans quelle dynamique ? ou au moins dans 
          quel scénario ? connaît-on les producteurs ? y'a-t-y des 
          acteurs connus ? embauche-t-on encore des figurants ? viennent-ils avec 
          leurs drapeaux et leurs badges ou sont-ils fournis par la production 
          ? contrat d'intermittent ou vrai job ? 
 
       
      
        -  Il y aura des 
          PASsants demain devant la Préfecture, parce que malgré 
          tout, on ne peut pas ne rien faire et ne rien dire, et aussi parce que 
          les sensibilités des uns et des autres sont nuancées, 
          mais avez-vous perçu que cet appel n'est pas franchement satisfaisant 
          pour le PAS, entité syndicale qui se doit, comme les vôtres, 
          d'avoir une position sur tout et un avis sur le reste ?
 
       
      Marcel Dupasse, 
        9 septembre 2003 
      
      
      
        
        
     |