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Dimanche 07 Mars 2004
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Pour les recrutements et l'emploi, contre la précarité

Grève nationale le 12 mars

Les organisations syndicales du Rhône : CGT Education, FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Education, SUD Education, PAS69 et CNT Education, le comité local " Sauvons la Recherche " et l'Intersyndicale de la recherche et l'enseignement supérieur, l'UNEF appellent les personnels de l'éducation et de la recherche à la journée de grève le 12 mars 2004.

Elles dénoncent ainsi la situation faite aux services publics d'éducation et de recherche à la suite des décisions budgétaires prises par le gouvernement dans le cadre d'une politique globale de régression sociale. Elles dénoncent également le maintien dans la loi de décentralisation du transfert massif des personnels aux collectivités locales (TOS, …)
C'est l'avenir des jeunes qui est menacé aussi bien par les suppressions de moyens que par les choix brutaux en matière de recrutement.
Ces choix ont également pour conséquence l'accroissement de la précarité.
Cette mobilisation s'inscrit dans le contexte global des luttes menées dans d'autres secteurs (santé, travailleurs sociaux, spectacle…) pour la défense du service public et des acquis sociaux.

Ces mesures se traduisent concrètement :

DANS LA RECHERCHE

  • Des luttes sont menées depuis plusieurs semaines à l'appel de l'intersyndicale et du collectif "Sauvons la recherche" pour exiger notamment un collectif budgétaire restituant les 550 postes de titulaires supprimés au budget 2004, le versement de tous les crédits dus, et la tenue d'états généraux à l'initiative des personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur.

SECOND DEGRE

  • Suppression de 126 postes d'enseignants dans l'Académie
  • Suppression de 36 postes d'administratifs. Notre Académie, déjà déficitaire( 22ème sur 30) est au 10ème rang pour les suppressions.
  • Baisse de 30% des postes des concours externes. Cette forte diminution (- 5500postes) s'inscrit dans une logique gouvernementale de poursuite de réduction des offres de formation du service public, d'une augmentation des effectifs par classe, et de développement accru de la précarité.
  • Baisse de 40%des postes de COP (conseillers d'orientation)

PREMIER DEGRE :

  • Pour 2520 élèves supplémentaires dans le Rhône
  • seulement 70 postes de créés, soit 36 élèves pour un poste.

C'est la généralisation de la précarité comme mode de recrutement et de gestion :

  • Explosion du chômage des contractuels depuis la rentrée ( 532 contractuels repris sur les 1700 employés en 2003)
  • Explosion du nombre de vacataires ( 2 à 3 vacataires sont appelés pour effectuer un remplacement sur un poste à plein temps)
  • Pendant ce temps, les suppléances de moins d'un mois ne sont pas assurées, aucun nouveau plan de titularisation n'est prévu pour que ces personnels précaires ne soient pas définitivement exclus de l'Education Nationale.
  • La suppression des CES et des CEC (qui assurent déjà le travail de titulaires sans en avoir le salaire) continue sans que rien ne soit proposé à ces personnels, ni que soient créés les postes statutaires correspondants.
  • Et pendant ce temps-là, la suppression des MI-SE, aides éducateurs, se poursuit à un rythme accéléré.
  • Le recours à des emplois encore plus précaires va connaître une nouvelle poussée, d'autant que les départs à la retraite ne seront pas compensés (ce qui entraînera un déséquilibre de la pyramide des âges).

Elles appellent partout à la tenue d'assemblées générales d'établissements et/ou de secteurs

MANIFESTATION, départ à 11H
Centre d'histoire de la résistance et de la déportation
Avenue Berthelot, Lyon 7ème

 

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