Pour les recrutements
et l'emploi, contre la précarité
Grève nationale
le 12 mars
Les
organisations syndicales du Rhône : CGT Education, FSU, SGEN-CFDT,
UNSA-Education, SUD Education, PAS69 et CNT Education, le comité
local " Sauvons la Recherche " et l'Intersyndicale de la recherche
et l'enseignement supérieur, l'UNEF appellent les personnels
de l'éducation et de la recherche à la journée
de grève le 12 mars 2004.
Elles dénoncent ainsi la situation faite aux services publics
d'éducation et de recherche à la suite des décisions
budgétaires prises par le gouvernement dans le cadre d'une politique
globale de régression sociale. Elles dénoncent également
le maintien dans la loi de décentralisation du transfert massif
des personnels aux collectivités locales (TOS,
)
C'est l'avenir des jeunes qui est menacé aussi bien par les suppressions
de moyens que par les choix brutaux en matière de recrutement.
Ces choix ont également pour conséquence l'accroissement
de la précarité.
Cette mobilisation s'inscrit dans le contexte global des luttes menées
dans d'autres secteurs (santé, travailleurs sociaux, spectacle
)
pour la défense du service public et des acquis sociaux.
Ces mesures se traduisent
concrètement :
DANS
LA RECHERCHE
-
Des
luttes sont menées depuis plusieurs semaines à l'appel
de l'intersyndicale et du collectif "Sauvons la recherche"
pour exiger notamment un collectif budgétaire restituant
les 550 postes de titulaires supprimés au budget 2004, le
versement de tous les crédits dus, et la tenue d'états
généraux à l'initiative des personnels de la
recherche et de l'enseignement supérieur.
SECOND
DEGRE
-
Suppression
de 126 postes d'enseignants dans l'Académie
-
Suppression
de 36 postes d'administratifs. Notre Académie, déjà
déficitaire( 22ème sur 30) est au 10ème rang
pour les suppressions.
-
Baisse
de 30% des postes des concours externes. Cette forte diminution
(- 5500postes) s'inscrit dans une logique gouvernementale de poursuite
de réduction des offres de formation du service public, d'une
augmentation des effectifs par classe, et de développement
accru de la précarité.
-
Baisse
de 40%des postes de COP (conseillers d'orientation)
PREMIER
DEGRE :
-
Pour
2520 élèves supplémentaires dans le Rhône
-
seulement
70 postes de créés, soit 36 élèves pour
un poste.
C'est
la généralisation de la précarité comme
mode de recrutement et de gestion :
- Explosion
du chômage des contractuels depuis la rentrée ( 532
contractuels repris sur les 1700 employés en 2003)
- Explosion du
nombre de vacataires ( 2 à 3 vacataires sont appelés
pour effectuer un remplacement sur un poste à plein temps)
- Pendant ce
temps, les suppléances de moins d'un mois ne sont pas assurées,
aucun nouveau plan de titularisation n'est prévu pour que
ces personnels précaires ne soient pas définitivement
exclus de l'Education Nationale.
- La suppression
des CES et des CEC (qui assurent déjà le travail de
titulaires sans en avoir le salaire) continue sans que rien ne soit
proposé à ces personnels, ni que soient créés
les postes statutaires correspondants.
- Et pendant
ce temps-là, la suppression des MI-SE, aides éducateurs,
se poursuit à un rythme accéléré.
- Le recours
à des emplois encore plus précaires va connaître
une nouvelle poussée, d'autant que les départs à
la retraite ne seront pas compensés (ce qui entraînera
un déséquilibre de la pyramide des âges).
Elles
appellent partout à la tenue d'assemblées générales
d'établissements et/ou de secteurs
MANIFESTATION, départ
à 11H
Centre d'histoire de la résistance et de la déportation
Avenue Berthelot, Lyon 7ème