Affichage complet du site
 
Activités paritaires
Retour Archives
 
Syndicalisme et paritarisme :
Retour année en cours
Au service de la profession sans concessions...
   
Téléchargez en .rtf / en .doc
 
  CAPD du 22 décembre 2000

La CAPD prévue pour le jeudi 30 novembre par suite de la défection des élus du personnel consécutive au maintien à l'ordre du jour d'un point que nous ne voulions pas discuter a eu lieu aujourd'hui avec le même ordre du jour, la procédure l'obligeant.

1er point : promotions des instits et PE. Les promouvables seront promus en fonction des possibilité financières du moment. Pour les cadeaux, voir monsieur Sapin qui en fait n'a rien à mettre sous notre sapin de Noël.
2ème point : situation particulière. Un enseignant a rejoint pour des x raisons une affectation sur un poste spécialisé. Les élus du personnel s'étonnent que l'AIS soit considérée comme le lieu d'accueil de personnels en délicatesse professionnelle. (Il faut rappeler qu'il s'agit dans AIS d'adaptation et intégration scolaire à l'usage d'élèves en difficulté). D'autres cas semblables se sont déjà produits, ce qui ne renforce pas la pertinence d'un secteur déjà malmené.
3ème point : les règles du mouvement et l'apprentissage de LANGlais.

Les élus du personnel ont rappelé unanimement leur opposition à la proposition de l'administration d'affecter dès la première phase des opérations du mouvement des enseignants sous le prétexte qu'ils seraient habilités à cet enseignement.
Du principe d'inéquité entre les collègues que nous ne défendons pas dans l'absolu, la commission s'est petit à petit dirigée vers l'inopérance d'une telle mesure au fur et à mesure que la complexité technique de sa mise en œuvre se faisait jour.
Les divers arguments apportés par les élus, appuyés par les pétitionnaires, ont permis à la commission de revenir à une mesure de pur bon sens : dans l'état, il n'est pas possible de modifier les règles régissant la première phase du mouvement pour satisfaire l'injonction ministérielle quant à l'enseignement de l'anglais à l'école élémentaire.

Cela a permis :

- de réaffirmer que l'enseignant du 1er degré tire sa spécificité de sa polyvalence et que si les bases de son enseignement doivent changer, cela doit faire l'objet d'un plan de formation continue ambitieux et adéquat ;
- de reposer la question du fonctionnement pédagogique des écoles et de l'autonomie des équipes dans leurs prérogatives ;
- d'insister sur l'obligation qu'il y a de connaître intimement le fonctionnement des écoles dans ce qu'il a de plus ordinaire, trivial et quotidien avant de proposer (d'imposer ?) de telles mesures ;
- de demander que la prospective guide les opérations afin que tous les paramètres concourant à l'élaboration des règles du mouvement puissent être répertoriés et examinés ce qui interdit d'agir dans la précipitation, ce qui sous entend que de nouvelles mesures doivent être testées avant de les voir inscrites dans les documents aux écoles.

Il était entendu que les mesures proposées par l'administration revêtiraient un caractère provisoire sachant qu'elles devaient s'accompagner de mesures de formation (initiale, continue ou en pointillé). Seulement, l'administration n'était pas en mesure de résoudre tous les problèmes d'ordre pratique générés par les modifications proposées.

La suspension de séance ayant permis aux esprits de se rafraîchir et l'heure avançant, l'idée que cette modification risquait de n'avoir aucun impact tangible sur le terrain voire un impact négatif a pris le dessus chez les représentants de l'administration qui, à leur retour, ont décliné leur offre à savoir : ne réfléchir à des propositions de règles pour le mouvement que pour sa 2ème phase.

Auparavant, les élus s'étaient étonnés de la tonalité très commerciale (" ne rien perdre des possibilités qui pourraient se présenter à vous " comme dans une promotion de la Camif) utilisée dans la relance d'enquête de l'administration, qui s'appuie sur le seul intérêt de carrière des enseignants, loin de l'intérêt collectif de l'école et de celui d'un lointain corps unique de son personnel.

Le 22/12/2000.
Marcel Perrichon et Philippe Triolle qui vous présentent leurs meilleurs vœux de bon et heureux mouvement 2001.



haut de page
retour à la page "activités paritaires"