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Syndicalisme et paritarisme :
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  Conseil de formation du 26 novembre 2003

Quelques observations.

1) Evolution quantitative

92-93 : 4274 semaines stagiaires pour 1790 stagiaires.
96-97 : 3180 pour 1885.
01-02 : 3161 pour 2330.
02-03 : 2250 pour 1014.
03-04 : 2450 pour 1150 (prévisions avant d'éventuelles annulations …).

2) Remplacements

Année 2001-2002 :

  • 36 stages avec remplacements par des TR prévus moins 14 annulations, soit 22.
  • 44 stages avec remplacements par des PE2 prévus moins 4 annulations, soit 40.
  • 17 stages sans remplacements
    Total 79 stages réalisés

Année 2002-2003 :

  • 19 stages TR moins 8 soit 11
  • 36 stages PE2
  • 8 stages sans remplacements
    Total 55 stages réalisés

Année 2003-2004 :

  • 1 stage TR !
  • 39 stages PE2
  • 7 stages sans remplacements
    Total 47 stages prévus

3) Catégories de stages

nombres de stages
en 01-02
en 02-03
en 03-04
AEM (aide à l'entrée dans le métier)
-
9
4
AIS
19
7/9 (2 annulés)
4
Art et culture
7
9
5
Dispositif relais ( ?)
-
-
1
EPS
2
2
2
ENAF ( ?)
-
-
1(?)
Evaluation
-
-
3
Histoire-géo
-
-
1
LVE (langue vivante étrangère)
5
8
9
Maîtrise de la langue, lutte contre l'illettrisme, maternelle
14
2/6 (4 annulés)
4
Sciences et maths
9
2
6
Tice
13
-
2
Directeurs
4
4
4
Formateurs
6
4
-
Professionnalisation
7+5
8/10
-
Projet d'école
-
-
1
Liaison 1er-2ème degré
6
-
-

Total
97
55
47

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

4) Commentaires

  • Record historique : 47 stages !!! ???
  • Nous ne disposons pas avant le conseil du nombre de candidats par stages, ce qui est très utile pour examiner les décalages entre offre et demande.
  • si l'AEM, les LVE (sic : "l'anglais" !) progressent, les arts, l'EPS, les directeurs , les sciences et maths sont stables, c'est la cata pour l'AIS, la maîtrise de la langue, l'illettrisme et la maternelle, les Tice, les formateurs, la professionnalisation …
    Un stage d'histoire-géo en 3 ans, est-ce sérieux ?

Analyse d'après Conseil de Formation

Après une certaine morosité affichée à l'annonce des conséquences de spectaculaires coupes budgétaires au Conseil de Formation du 14-04-03, le ton a déjà changé dans notre hiérarchie. L'optimisme et l'auto-satisfaction sont à nouveau de rigueur.
Certes il se passe encore des choses intéressantes en formation continue, mais il est difficile d'en convaincre les enseignants après la lecture d'un plan de formation d'une maigreur inédite.
Certes l'administration regrette la quasi-disparition des stages AIS, prévus dans la première mouture du plan de formation. Mais des taux élevés de réussite au CAPSAIS sont-ils susceptibles de faire oublier la forte régression annoncée de la formation initiale AIS, ainsi que la grande difficulté des enseignants de l'AIS d'accéder à des stages (très peu de stages AIS et non-remplacement des enseignants de l'AIS par des PE2, ce qui les empêche de participer aux autres stages) ?
L'AEM, Accompagnement à l'Entrée dans le Métier, est un dispositif fort utile ( quoiqu'encore incomplet, un bilan chiffré à l'issue de trois années serait bienvenu, il s'agit de savoir si des demandes n'auraient pas alors été satisfaites). L'AEM permet aux T1, T2 et T3 de bénéficier d'un stage et/ou d'un suivi. L'AEM met en évidence le numéro d'équilibriste de l'administration, qui veut améliorer le service public en développant de nouveaux stages (à l'instar des TICE et des LVE) tout en diminuant les moyens alloués à la formation. On va finir par regretter la politique des moyens constants. Il y a beaucoup moins de semaines/stagiaires qu'autrefois : 2450 s/st prévus pour 2003-2004 contre 4274 en 1992-1993. Dans ces conditions, l'augmentation justifiée des stages pour l'entrée dans le métier se traduit par une diminution des autres stages …
Ainsi la suppression de tous les stages locaux au premier trimestre 2003-2004, avec remplacements par Titulaires Remplaçants, a certes libéré ces derniers pour les congés maladie (qui n'avaient jamais posé aussi peu de problèmes de continuité du service depuis longtemps), mais n'a pas permis de dynamiser , comme le souhaitait l'IA, la mise en œuvre des nouveaux projets d'école.
Cette année, il n'y a plus qu'un seul stage sur 47 avec remplacements par des TR contre 22 sur 79 en 2001-2002.
Il n'y a plus assez de stages pour permettre à tous les PE2 d'aller dans des classes. L'administration s'adapte en libérant des classes. Les enseignants ainsi " libérés " (70 au premier trimestre 2003-2004) bénéficient non pas de stages mais, à l'aide des équipes de circonscription, " d'un temps de formation consacré à des champs disciplinaires particuliers ou à des éléments constitutifs des projets d'école " (pas en équipe complète comme dans un stage d'école).
Ces classes libérées ont le mérite de relancer la réflexion sur le sens de la formation continue. Si nous sommes aux côtés des autres syndicats pour réclamer des moyens décents pour une élévation qualitative et quantitative du niveau de la formation continue, nous sommes en même temps quelque part d'accord avec le directeur de l'IUFM quand il défend la diversification de la formation continue, qui ne doit pas se limiter à la présence de x stagiaires face à un formateur.
Au PAS nous avons toujours proposé qu'en plus des stages locaux et départementaux il y ait de la place pour d'autres modules de formation, avec souplesse : visites d'autres classes, analyse et échanges de pratiques, réalisation et échanges d'outils pédagogiques locaux ou thématiques, participation à et exploitation de colloques, participation à des formations d'ouverture (enseignement spécialisé, recherche universitaire, vie sociale et économique), travail avec des mouvements pédagogiques …

Pour le PAS38 : Claude Didier


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