Quelques observations.
1) Evolution quantitative
92-93 : 4274
semaines stagiaires pour 1790 stagiaires.
96-97 : 3180 pour 1885.
01-02 : 3161 pour 2330.
02-03 : 2250 pour 1014.
03-04 : 2450 pour 1150 (prévisions avant d'éventuelles
annulations
).
2) Remplacements
Année
2001-2002 :
- 36 stages avec
remplacements par des TR prévus moins 14 annulations, soit
22.
- 44 stages avec
remplacements par des PE2 prévus moins 4 annulations, soit
40.
- 17 stages sans
remplacements
Total 79 stages réalisés
Année
2002-2003 :
- 19 stages TR
moins 8 soit 11
- 36 stages PE2
- 8 stages sans
remplacements
Total 55 stages réalisés
Année
2003-2004 :
- 1 stage TR !
- 39 stages PE2
- 7 stages sans
remplacements
Total 47 stages prévus
3) Catégories
de stages
nombres
de stages
|
en 01-02
|
en
02-03
|
en
03-04
|
AEM
(aide à l'entrée dans le métier)
|
-
|
9
|
4
|
AIS
|
19
|
7/9
(2 annulés)
|
4
|
Art
et culture
|
7
|
9
|
5
|
Dispositif
relais ( ?)
|
-
|
-
|
1
|
EPS
|
2
|
2
|
2
|
ENAF
( ?)
|
-
|
-
|
1(?)
|
Evaluation
|
-
|
-
|
3
|
Histoire-géo
|
-
|
-
|
1
|
LVE
(langue vivante étrangère)
|
5
|
8
|
9
|
Maîtrise
de la langue, lutte contre l'illettrisme, maternelle
|
14
|
2/6
(4 annulés)
|
4
|
Sciences
et maths
|
9
|
2
|
6
|
Tice
|
13
|
-
|
2
|
Directeurs
|
4
|
4
|
4
|
Formateurs
|
6
|
4
|
-
|
Professionnalisation
|
7+5
|
8/10
|
-
|
Projet
d'école
|
-
|
-
|
1
|
Liaison
1er-2ème degré
|
6
|
-
|
-
|
Total
|
97
|
55
|
47
|
4) Commentaires
- Record historique
: 47 stages !!! ???
- Nous ne disposons
pas avant le conseil du nombre de candidats par stages, ce qui est très
utile pour examiner les décalages entre offre et demande.
- si l'AEM, les LVE
(sic : "l'anglais" !) progressent, les arts, l'EPS, les directeurs
, les sciences et maths sont stables, c'est la cata pour l'AIS, la maîtrise
de la langue, l'illettrisme et la maternelle, les Tice, les formateurs,
la professionnalisation
Un stage d'histoire-géo en 3 ans, est-ce sérieux ?
Analyse d'après
Conseil de Formation
Après une certaine
morosité affichée à l'annonce des conséquences
de spectaculaires coupes budgétaires au Conseil de Formation du
14-04-03, le ton a déjà changé dans notre hiérarchie.
L'optimisme et l'auto-satisfaction sont à nouveau de rigueur.
Certes il se passe encore des choses intéressantes en formation
continue, mais il est difficile d'en convaincre les enseignants après
la lecture d'un plan de formation d'une maigreur inédite.
Certes l'administration regrette la quasi-disparition des stages AIS,
prévus dans la première mouture du plan de formation. Mais
des taux élevés de réussite au CAPSAIS sont-ils susceptibles
de faire oublier la forte régression annoncée de la formation
initiale AIS, ainsi que la grande difficulté des enseignants de
l'AIS d'accéder à des stages (très peu de stages
AIS et non-remplacement des enseignants de l'AIS par des PE2, ce qui les
empêche de participer aux autres stages) ?
L'AEM, Accompagnement à l'Entrée dans le Métier,
est un dispositif fort utile ( quoiqu'encore incomplet, un bilan chiffré
à l'issue de trois années serait bienvenu, il s'agit de
savoir si des demandes n'auraient pas alors été satisfaites).
L'AEM permet aux T1, T2 et T3 de bénéficier d'un stage et/ou
d'un suivi. L'AEM met en évidence le numéro d'équilibriste
de l'administration, qui veut améliorer le service public en développant
de nouveaux stages (à l'instar des TICE et des LVE) tout en diminuant
les moyens alloués à la formation. On va finir par regretter
la politique des moyens constants. Il y a beaucoup moins de semaines/stagiaires
qu'autrefois : 2450 s/st prévus pour 2003-2004 contre 4274 en 1992-1993.
Dans ces conditions, l'augmentation justifiée des stages pour l'entrée
dans le métier se traduit par une diminution des autres stages
Ainsi la suppression de tous les stages locaux au premier trimestre 2003-2004,
avec remplacements par Titulaires Remplaçants, a certes libéré
ces derniers pour les congés maladie (qui n'avaient jamais posé
aussi peu de problèmes de continuité du service depuis longtemps),
mais n'a pas permis de dynamiser , comme le souhaitait l'IA, la mise en
uvre des nouveaux projets d'école.
Cette année, il n'y a plus qu'un seul stage sur 47 avec remplacements
par des TR contre 22 sur 79 en 2001-2002.
Il n'y a plus assez de stages pour permettre à tous les PE2 d'aller
dans des classes. L'administration s'adapte en libérant des classes.
Les enseignants ainsi " libérés " (70 au premier
trimestre 2003-2004) bénéficient non pas de stages mais,
à l'aide des équipes de circonscription, " d'un temps
de formation consacré à des champs disciplinaires particuliers
ou à des éléments constitutifs des projets d'école
" (pas en équipe complète comme dans un stage d'école).
Ces classes libérées ont le mérite de relancer la
réflexion sur le sens de la formation continue. Si nous sommes
aux côtés des autres syndicats pour réclamer des moyens
décents pour une élévation qualitative et quantitative
du niveau de la formation continue, nous sommes en même temps quelque
part d'accord avec le directeur de l'IUFM quand il défend la diversification
de la formation continue, qui ne doit pas se limiter à la présence
de x stagiaires face à un formateur.
Au PAS nous avons toujours proposé qu'en plus des stages locaux
et départementaux il y ait de la place pour d'autres modules de
formation, avec souplesse : visites d'autres classes, analyse et échanges
de pratiques, réalisation et échanges d'outils pédagogiques
locaux ou thématiques, participation à et exploitation de
colloques, participation à des formations d'ouverture (enseignement
spécialisé, recherche universitaire, vie sociale et économique),
travail avec des mouvements pédagogiques
Pour le PAS38 :
Claude Didier
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